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Lex Climatica 2024-2025 : L’Université des Lagunes accueille une édition engagée pour la justice climatique
2025-06-10 21:38:22
Lex Climatica 2024-2025 : L’Université des Lagunes accueille une édition engagée pour la justice climatiqueDu 26 au 28 mai 2025, l’Université des Lagunes à Abidjan a accueilli la seconde édition du concours international de plaidoirie Lex Climatica. Cet événement académique majeur, centré sur les liens entre droit international pénal et changement climatique, a réuni des équipes venues de plus de dix pays d’Afrique et d’Amérique du Nord. À travers un procès simulé bilingue (français et anglais), Lex Climatica a offert une plateforme d’apprentissage, de réflexion et de plaidoyer sur les enjeux juridiques de l’anthropocène.Une organisation portée par des partenaires institutionnels et universitaires de premier planL’accueil de cette édition a été rendu possible grâce à l’implication active de l’Université des Lagunes, qui a mis à disposition ses infrastructures, ses équipes pédagogiques et ses étudiants bénévoles. Le concours a également reçu l’appui du Ministère ivoirien de l’Environnement (DDISC-MINEDD) et du Barreau de Côte d’Ivoire, qui ont renforcé la crédibilité institutionnelle de l’événement.Plusieurs soutiens internationaux ont permis la venue des participants et la tenue des audiences. Le Bureau du Québec à Abidjan, l’Ambassade du Canada en Côte d’Ivoire, ainsi que des partenaires académiques comme l’Académie Africaine de Pratique du Droit International (AAPDI) ont joué un rôle central dans l’organisation. Le réseau UniC, engagé dans l’action climatique étudiante, et le CERIC (Aix-Marseille Université – UMR 7318), ont également apporté un appui structurant à travers des financements dédiés.Un déroulement rigoureux, rythmé par des échanges de haut niveauL’ouverture officielle s’est tenue le lundi 26 mai en présence de M Hermann Hokou, enseignant-chercheur, d’Alexander McGill (Université Laval, Canada), co-organisateur, et de Me Camille Martini, directeur du concours. La journée s’est poursuivie par une conférence inaugurale pluridisciplinaire sur le thème des droits des personnes et des communautés africaines à l’ère de l’anthropocène. Des chercheurs, juristes et praticiens y ont croisé leurs regards dans un cadre académique stimulant.Les plaidoiries ont débuté le même jour sur le campus de l’Université des Lagunes, avec la participation d’équipes venues notamment du Niger, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de l’Ouganda, du Rwanda, de la République Démocratique du Congo, ainsi que du Québec. Les différentes phases du concours ont donné lieu à des joutes oratoires de qualité, témoignant de la montée en puissance d’une nouvelle génération de juristes engagés.Les demi-finales, tenues le lundi 27 mai, ont opposé les équipes F13 (École du Barreau du Québec et Université Laval) à F2 (Université Thomas Sankara du Burkina Faso), et F3 (UASTM University Group, Niger) à F10 (UCAO-UUA, Côte d’Ivoire).La journée du mardi 28 mai a été consacrée aux finales et à la cérémonie de clôture.Une victoire québécoise pour le volet francophone et ougandaise pour le volet anglophoneL’équipe composée de Lisa Say, Kaouther Bensahnoun et Émilie Pilon (École du Barreau du Québec et Université Laval), encadrée par Me Catherine Savard, a remporté le volet francophone du concours. Elle s’est illustrée par une maîtrise argumentaire exceptionnelle et une sensibilité juridique aux enjeux climatiques. Le prix a été accompagné d’une bourse de 500 dollars octroyée par la Faculté des études supérieures de l’Université Laval, ainsi que d’ouvrages offerts par De Gruyter Brill Law.Le prix du meilleur plaideur francophone a été attribué à Tiacoumbié Soma de l’Université Thomas Sankara, également finaliste avec ses coéquipiers Wendpagnangdé Lydia Armelle Compaoré et Jean Auguste Compaoré. Le Barreau de Côte d’Ivoire lui a décerné une récompense d’une valeur de 200 000 francs CFA, saluant l’excellence de sa prestation.Dans le volet anglophone, l’équipe de The Islamic University in Uganda (IUIU), composée de Magala Muhammad, Kojjo Sarah et Azhar Ahmed Suubi Nsubuga, a remporté la victoire face à l’INES-Ruhengeri du Rwanda. Kojjo Sarah a été désignée meilleure oratrice, suivie par Mugisha Serge (INES) en seconde position.Une reconnaissance élargie pour les contributions individuelles et collectivesPlusieurs prix spéciaux ont été décernés pour souligner des performances remarquables et des engagements singuliers. L’équipe UASTM University Group du Niger, composée de Liliane Pierro et Attarack Ali Mohamed, a reçu le prix UniC de la meilleure équipe en phase éliminatoire intégrant la dimension climatique dans l’oral. Attarack Ali Mohamed a également été primé pour la meilleure plaidoirie individuelle.Le prix du meilleur mémoire (volet Conseil de la Défense) a été attribué à l’équipe de l’UCAO-UUA, composée d’Uriel Atcholy, Aude de Souza et Jean-Yves Yapi, encadrés par Mienti Yablé. Le prix du meilleur mémoire (volet Victimes), soulignant l’engagement éthique et la qualité argumentative, a été remis à Lisa Say. Cette dernière a aussi reçu une mention spéciale pour son engagement exemplaire dans l’ensemble du concours.Le jury a par ailleurs distingué Océane Donato (Université Laval) et Sonia Hachemi (UQAM) pour leur progression significative entre les phases préparatoires et les audiences. D’autres prix ont été attribués à des participants congolais des universités ULPGL-Goma et Université Catholique de Bukavu, notamment pour la qualité de leurs mémoires écrits, avec une mention spéciale du ministère ivoirien de l’Environnement.Des remerciements à une communauté engagéeL’organisation de cette édition n’aurait pu se faire sans l’implication d’une équipe pédagogique et bénévole d’envergure. Les membres du jury, les experts en droit international, les greffiers et les encadreurs ont tous contribué à la rigueur académique de l’événement. Les nombreux donateurs d’ouvrages juridiques – Larcier-Intersentia, Presses de l’Université Laval, Lefebvre Dalloz, Éditions Thémis – ont aussi renforcé la dimension de transmission du savoir.L’Université des Lagunes, en accueillant cette édition, a confirmé son rôle de carrefour intellectuel et de laboratoire de la réflexion sur les droits humains et l’environnement en Afrique de l’Ouest.Une communauté internationale en mouvement pour le climat et le droitLex Climatica, en tant que concours international, ne se limite pas à une compétition académique. Il participe activement à la construction d’un droit climatique plus juste, en donnant la parole aux jeunes juristes des Suds et du Nord, dans une perspective critique, interdisciplinaire et multilingue.La réussite de cette édition confirme l’intérêt croissant des facultés de droit et des institutions juridiques pour les enjeux du climat. Elle ouvre la voie à une troisième édition encore plus ambitieuse, portée par une communauté dynamique, engagée et internationale.

Signature d'une convention de partenariat entre UL et la BNI
2025-01-13 13:00:01
L'Université des Lagunes est fière d'annoncer la signature d'une convention de partenariat avec la Banque Nationale d'Investissement (BNI).📅 Rendez-vous le mercredi 15 janvier 2025 pour cet événement qui marque une étape importante dans le renforcement des opportunités académiques et professionnelles pour nos étudiants et partenaires.

Finale de la classe de Cicéron
2025-01-13 12:09:30
Le samedi 27 Juillet 2024 a été une journée dont tous les étudiants de l’université des lagunes, et même d’ailleurs s’en souviendront. En effet, L’université des lagunes a été le théâtre d’un événement légendaire : la finale de la classe de cicéron.Ce rendez-vous annuel des amoureux de l’art oratoire a rassemblé les adeptes de Cicéron autour du pupitre pour discuter de la nouvelle génération africaine. Le thème était : La nouvelle génération africaine est elle sur le déclin ?Quatre gladiateurs, orateurs talentueux se sont affrontés dans l’arène, ont livré des discours percutants, opposant deux visions diamétralement opposées.Silué Mièfol et Doudou Yann ont défendu l'idée d'un déclin de la jeunesse africaine. Silué a mis en avant les défis auxquels la jeunesse est confrontée : chômage, insécurité, perte de repères. Il a souligné l'influence néfaste des réseaux sociaux et des médias sur la santé mais aussi l’efficacité et la productivité des jeunes africains. Doudou, quant à lui, a insisté sur la question de l'éducation et de la formation professionnelle, insistant sur le fait que la nouvelle génération ne serait pas en mesure de relever les défis du continent.LALEYE Jean Philippe et Dylan KRA, quant à eux, ont apporté un regard plus optimiste sur la jeunesse africaine. LALEYE a mis en avant l'entrepreneuriat florissant, l'engagement citoyen et les avancées technologiques réalisées par les jeunes. Elle a souligné l'importance de soutenir et d'encourager ces initiatives. Dylan, de son côté, a insisté sur la résilience et la créativité de la jeunesse africaine, capables de s'adapter aux changements et de trouver des solutions innovantes.Après ces discours riches en arguments et en pics, chaque candidat a été soumis à une question venant de l’un de ses contradicteurs. Après quoi le jury s’est retiré pour les délibérations.La pause des délibérations est le moment de détente de la finale, histoire pour les candidats de faire redescendre la pression et se changer les idées en attendant le verdict. Comme à l’accoutumée elle est meublée de discours, de petits jeux et de conseils donnés par les anciens de Cicéron. Nous avons eu donc droit à des démonstrations de discours libres de deux icones de la classe de Cicéron, en la personne de Mariam KANTE et de Pierre MOKE, qui ont ébloui le public par leur aisance gestuelle et leur technique française. Ca été également l’occasion pour le Maître de cérémonie, Jerrold KONAN, lui aussi figure emblématique de cette classe oratoire, de recueillir les avis et les pronostics du public.Après délibération, le jury a sacré Silué Mièfol au rang de vainqueur de la classe de Cicéron édition 2024. Son discours, bien structuré et étayé d'exemples concrets, a convaincu les membres du jury. Doudou Yann a quant à lui obtenu la deuxième place. Les deux autres finalistes ont été salués pour leur éloquence et leur engagement. La classe de Cicéron, c’est la louange de la beauté du verbe ; l’expression du talent oratoire. Participer à ce concours, si exigent mais si prestigieux, te fait appartenir à l’élite non seulement de l’Université des Lagunes, mais aussi à celle des brillants orateurs de la Côte d’Ivoire. Ce débat a montré que la jeunesse africaine est une génération complexe, porteuse d'espoirs et de défis. Si certains aspects inquiètent, il est important de souligner les nombreuses initiatives positives menées par les jeunes. La Classe de Cicéron a permis d'ouvrir un espace de réflexion et d'échange sur ces questions fondamentales.Cette finale de la classe de Cicéron édition 2024 aura donc tenue toutes ses promesses, et SILUE Mièfol Ismael restera à jamais dans les annales de la classe de Cicéron comme étant l’un des plus brillants orateurs.La date du samedi 27 Juillet 2024 restera donc à jamais gravée dans les dalles de marbre portant l’histoire de l’université des lagunes, celle d’une finale légendaire et sans précédent.